Les apprentissages se trouvent partout, le saviez-vous ?
Du moins, j’ai le sentiment que n’importe quelle situation de vie peut nous mener à transposer des comportements, des échanges, des connaissances etc. sur une autre. On peut faire des liens avec tout.
Dernièrement, au détour d’une conversation avec une amie, elle m’a exprimé qu’un échange que nous avions eu lui avait été bénéfique. Alors qu’elle m’en reparlait, j’avais complètement oublié cette connaissance que je lui avais partagé : les 4 étapes de la compétence.
Lorsque l’on cherche à développer nos compétences, on passe par différentes phases :
Inconsciemment incompétent
Consciemment incompétent
Consciemment compétent
Inconsciemment compétent
J’en parlerai plus en détail dans un article sur mon blog prochainement.
C’est ainsi que lorsque l’on entre en relation amoureuse pour la première fois, très souvent, on est inconsciemment incompétent.
Quand on décide d’adopter une meilleure communication dans son couple, souvent, on est inconsciemment incompétent.
Quand on décide de guérir nos blessures, souvent, on est inconsciemment incompétent.
Si bien que cela demande de devenir consciemment compétent pour pouvoir évoluer sur ces points.
En fait, tout simplement : on ne sait pas ce qu’on ne sait pas.
De fait, tant que l’on n’a pas identifié que l’on est incompétent, on l’ignore.
Dernièrement, en séance de coaching, une personne m’a dit qu’elle appréciait mon humilité. Je venais de prendre en compte des retours qu’elle m’avait fait et j’acceptais que j’avais pu mal percevoir certains éléments.
Je remarque qu’en tant qu’êtres humains, on oscille aisément entre le fait de cacher notre incompétence ou au contraire, l’assumer.
Assumer, accepter de recevoir des critiques constructives, c’est s’autoriser à ajuster la trajectoire. Reconnaitre nos limitations. Finalement, avoir l’humilité de dire “aujourd’hui, je ne sais pas” ou “En cet instant t, je n’ai pas la réponse à cette question”.
Dans ces phrases, j’ai pris soin d’y ajouter une temporalité. Parce qu’en tout temps, nous sommes libres de palier à ce manque de connaissance si nous le souhaitons. Tout comme on peut décider que cela ne nous intéresse pas.
Puis, parfois, il arrive que l’on se remette en question même lorsque l’on en n’a pas nécessairement besoin.
On ne peut plus fermer les yeux sur quelque chose qu’on connait ou désapprendre quelque chose qu’on a appris.
Pour moi, cela se manifeste par des remises en question fréquente. Quand je reçois des retours, je cherche mes angles morts, mes zones d’incompétence et je questionne aisément ce que je considère déjà pour acquis.
Selon notre vécu, on peut avoir tendance à beaucoup se remettre en question. Et bien que ce soit signe d’une (belle) humilité, cela peut aussi nous cause du tord.
Se remettre en question, oui. Choisir pour qui, quand et comment, c’est encore mieux.
Mais ça, c’est une autre histoire.
Avec amour,
Andréa