Il y a quelques années, alors que j’étais encore salariée, j’ai découvert la notion de “coûts irrécupérables”.
Il s’agit d’investissements (souvent financiers) qui ont déjà été payés et ne sont pas remboursables ou récupérables par un autre moyen. C’est ainsi que l’on voit des entreprises qui s’entêtent dans une direction, dans une organisation, dans l’utilisation d’outils inadéquats etc. car ils ont déjà trop investis.
Dans les relations amoureuses, on retrouve parfois cela.
On refuse de revoir des modalités de la relation, de l’organisation mutuelle, de la façon de communiquer ou autres, car cela a déjà été coûteux de procéder à cette mise en place.
On résiste à instaurer un changement. Car une routine, même défectueuse, reste sécuritaire.
Alors on continue de s’engager, de s’investir ou de patienter, en espérant qu’à force de persévérance, le changement surgisse.
Cette escalade de l’engagement de l’engagement s’instaure car il est frustrant de se dire qu’on a investi énormément de temps et d’énergie dans quelque chose qui n’aboutit pas comme on le souhaite.
C’est là où le lâcher prise dévoile sa force. Le fait de libérer la tension et la résistance peut supprimer la friction.
Depuis quelques semaines, je repense à cette loveletter que j’ai mis en place il y a déjà plus d’un an. 💌
J’ai envie de la conserver comme un espace privilégié entre vous et moi. Néanmoins, je réalise qu’avec tous mes projets en parallèle, je peine à libérer du temps pour l’écrire. Si bien qu’elle en deviendrait presque une charge mentale, avant d’être un plaisir.
Et je dois dire que j’ai bien résisté face à l’idée de changer mon fonctionnement actuel.
Quand je mets en place des choses pour mon entreprise, j’ai du mal à les retirer. Le podcast, le blog, la loveletter, les séances de coaching mais aussi les conseils par e-mail.
Après tout, comment revoir une organisation qui me maintient dans un cadre, une forme de discipline ?
Aujourd’hui, je réalise que la vie file à une vitesse de folie et mon temps n’est pas étirable.
En ce moment, j’aspire au minimalisme et à la simplicité. J’ai envie de remettre des espaces de vide. Faire moins, proposer moins, mais mieux.
C’est pour cela que j’ai décidé de transformer cette newsletter en courrier du coeur bimensuel. Voire peut-être même mensuel.
Cela me laissera du temps pour écrire sous d’autres formes. Peut-être un livre notamment. Cette idée ne me lâche plus depuis plusieurs mois. ✨
Mon invitation pour vous aujourd’hui est, d’éventuellement, regarder où vous pourriez remettre du vide ? Un espace libre pour ajuster, prendre le temps et savourer.
On dit souvent que la vie est trop courte. Notamment à l’échelle de l’univers et du monde. De mon côté, j’ai le sentiment qu’elle peut être longue. Plus particulièrement parce que l’on vit de plus en plus longtemps. Mais qu’en est-il de notre façon de vivre, d’aimer et d’apprécier ?
Alors aujourd’hui, je libère quelques heures de mon emploi du temps pour pouvoir profiter de mes proches, de mes autres passions et de mon être, tout simplement.
Je vous souhaite d’en faire autant et vous laisse avec ces réflexions. 🌟
Avec amour,
Andréa