La nature me ressource.
J’aime me rendre dans des lieux magnifiques. Et pourtant, aujourd’hui, je regarde mon écran pour écrire ces quelques mots.
Le plus souvent, je m’en vais marcher quand j’ai besoin d’inspiration ou quand je suis triste.
Malheureusement, aujourd’hui, il s’agit de la seconde option.
Rien de grave.
Rien de vraiment impactant.
Peut-être juste mon syndrome prémenstruel qui influence mon humeur.
Je prends le temps de fixer un point à l’horizon et je me prends à rêver.
Rêver.
Mon imagination est parfois mon refuge.
Je rêve de tout recommencer, repartir d’une page blanche, à zéro.
Plus d’image de soi déjà renvoyé aux autres.
Simplement moi qui décide qui j’ai envie d’être sans avoir à subir les projections d’autrui sur moi.
Dans mes relations, je me suis souvent sentie mal-aimée.
Alors dans des cas comme ça, je rêvasse.
J’imagine une visite surprise où l’on viendrait m’offrir un bouquet de fleur.
Je pense à une escapade impromptu au bord de la mer.
J’envisage un mot doux, susurré au creux de mon oreille.
J’aspire à une caresse sur la main qui ferait frissonner l’entièreté de mon corps.
Je m’imagine monopoliser la parole pour raconter ma vision du monde. Sans que ce monopole ne soit vu comme un déséquilibre. La personne serait tellement captivée par moi, ma vision du monde qu’elle adorerait m’écouter.
Il y a ainsi ces fois où je rêve d’être adulée. Non pas dans un désir mégalo-égocentrique mais simplement pour me rassurer.
Pour que la relation me paraisse sécurisée.
Pour que je me sente aimée.
Pour que je sois en sécurité affective.
Mais comment trouver cette sécurité quand on ignore parfois ce qu’on attend de l’autre ?
Cela demande d’apprendre à se connaître, d’identifier nos langages de l’amour, comprendre ce qui génère l’anxiété ou la prise de distance vis-à-vis de l’autre en nous.
Des fois il faut juste accepter que les réponses mettent du temps à émerger.
Cela ne se fera pas en un jour, un mois ou un an.
Parfois, on a besoin de creuser plus loin, au plus profond de notre style d’attachement, pour comprendre ce qui vraiment, saurait nous rassurer.
Et puis, on peut identifier comment s’auto-parenter.
C’est-à-dire, comment se rassurer soi-même.
Quels mots se murmurer avec douceur pour nous faire l’effet d’une caresse ?
Quelle activité démarrer pour ramener de la paix ?
Quelle musique écouter pour se sentir vibrante ?
En somme, partir à la rencontre de soi. Seule ou a deux.
C’est un joli travail de développement personnel. Je fais le mien consciemment depuis plusieurs années.
Et j’ai beaucoup appris dans mon cheminement hors de ma zone de confort.
Mais ça, c’est une autre histoire.
Avec amour,
Andréa