“Si je te parle tu vas m’analyser ?”
Ceci était la phrase d’introduction d’un texte que j’écrivais sur instagram le 9 septembre 2021 et aujourd’hui, celui-ci est encore d’actualité.
Depuis que je suis love coach, une méfiance que je croise fréquemment est la peur d’être analysée.
La personne en face de moi, va soit se renfermer, soit faire preuve de curiosité.
Comme j’ai pu l’écrire auparavant, ça n’a pas changé, les récits de vie ne me laissent pas indifférente.
J’entends et je perçois plus de choses qu’on ne pourrait le penser.
Alors oui, on pourrait croire que je suis en train de tout décortiquer et analyser.
Cela dit, je ne peux pas changer mes centres d’intérêts. Oui, la psychologie humaine me fascine. Mais j’aime avant tout écouter.
Honnêtement, cela demande du temps et de l’énergie d’analyser une situation, d’en tirer des conclusions et d’évaluer celle-ci.
Donc non. En dehors de mes séances, je ne suis pas dans une posture d’analyse.
Je ne juge pas. Je découvre et j’apprends.
Quand bien même, je percevrais des choses, je ne vais pas forcément les dire sauf si on me pose la question. Et encore… Cela dépends.
Je me souviens aisément d’une conversation avec l’un de mes crushs il y a quelques mois.
Nous marchions et il m’a dit :
« Qu’est-ce que t’en pense de ce que je t’ai raconté comme t’es love coach ? »
Et je lui ai répondu :
« J’ai trop peu d’informations et en plus je te connais. Je pense ne pas être suffisamment neutre pour te faire une analyse pertinente »
Je le dis à de nombreuses personnes dans mon entourage. Avec eux, je ne veux pas rentrer dans une posture de coach/coaché.e.
Avant d’être coach, les gens me racontaient sans questionnements leurs histoires.
Je suis toujours la même personne.
La seule chose de différente est l’intitulé de mon métier.
Nos perceptions font ainsi que nous créons nos propres liens dans notre cerveau.
« Si iel a tel métier alors ça veut dire que … »
La perception que l’on a de la conversation devient alors différente.
Et avec ce changement, l’interprétation qu’on va faire l’est également.
La semaine dernière, je vous parlais de l’effet miroir lors de mes interactions. Cet effet est valable dans les deux sens. Je ne peux pas préserver les autres de l’image négative qu’il se renvoie eux-mêmes.
Quand on est peu à l’aise avec l’image qu’on a de nous-même, on peut craindre que l’autre vienne appuyer là où cela fait mal.
En fait, ces moments d’inconforts sont des opportunités de croissance incroyables. Encore faut-il que nous nous sentions prêts à affronter cette part de vulnérabilité en nous.
Je vous invite donc à construire un environnement ressource.
Tout au long de notre vie, nous serons challengés par les aléas du quotidien. Il est ainsi indispensable que ces derniers ne soient pas en mesure d’ébranler les fondations même de notre identité.
Construire un environnement ressource, c’est savoir ce qui nous fait du bien, où, comment, qui etc.
Entourez-vous de personnes qui savent vous écouter quand vous en avez besoin.
Ayez conscience des choses qui permettent d’élever votre énergie.
Restez alignés avec vos valeurs, sans vous oublier par peur de déplaire.
En somme, soyez vous, dans toute votre splendeur.
Avec amour,
Andréa